Revue de presse

courrier-picardJustice : Bisbilles entre sociétés de chasse

Vers sur Selle

Entre la société de chasse de Vers sur Selle et sa voisine, celle du Vermandois, c’est la guéguerre.

Dieu merci, elle se règle à coups de fleurets mouchetés plutôt qu’au calibre 12…

Le 17 février 2015, Claude, 68 ans, président des chasseurs de Vers, commune du sud amiènois, vient porter plainte à la gendarmerie de Saint Sauflieu.

Selon lui, son concurrent a installé un poste à pigeons sur une terre dont il ne possède pas le droit de chasse.

En fait, ce n’est pas si clair.

Depuis 1938, tacitement, la commune de Vers sur Sellecède gracieusement le droit de chasse sur ses possessions à la société locale.

Cette dernière complète son territoire en louant des hectares à des particuliers, pour atteindre, bon an mal an, 250 hectares.

Mais de remembrement en échanges, de cessions en accords informels jamais couchés sur un papier officiel, on finit par ne plus savoir qui est chez lui.

Ca ne poserait aucun problème si le Clochemerle entre les deux associations de nemrods ne transformait la moindre hésitation en casus belli .

Bref, c’est Claude qui pour finir se retrouve accusé de dénonciation mensongère !

Et pour faire bonne mesure, de faux et usage de faux : il aurait « gonflé » l’aire de chasse pour obtenir indûment les bracelets qui permettent de tirer sangliers, chevreuils et lièvres.

A la barre, mardi, le retraité, qui ne voulait pas être pris pour un pigeon, s’est défendu pied à pied, bien aidé par Maitre Catillion, à qui l’art cynégétique n’est pas étranger.

Tant et si bien que Claude fut purement et simplement relaxé.

Aux dernières nouvelles, la fédération de la chasse de la Somme a réuni les belligérants autour d’une table, le 13 février dernier, et obtenu un protocole d’accord. Cessez-le-feu !

 

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